
Le volume élevé de réclamations conclues montre l’engagement continu du secteur à aider les assurés à reconstruire leur vie
Les assureurs s’efforcent de résoudre les réclamations le plus rapidement possible, afin que les clients puissent reprendre leur vie quotidienne, non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan émotionnel. L’an dernier, les pertes assurées ont battu des records, comme le l’indique le nouveau rapport In Brief du BAC intitulé 2024 Summer of Catastrophe across Canada (catastrophes au Canada – été 2024). Ce rapport montre que la grande majorité des réclamations ont déjà été conclues un an après les événements.
Partout au Canada, les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et ont des conséquences plus lourdes pour les Canadiens. Un récent sondage commandé par le Bureau d’assurance du Canada (BAC) révèle que les Canadiens sont grandement préoccupés par la préparation du pays face aux catastrophes.
L’année dernière a été la pire de l’histoire du pays en ce qui concerne les pertes assurées causées par des phénomènes climatiques extrêmes, des milliers de personnes ayant été directement touchées. Une période de cinq semaines au cours des mois d’été a été particulièrement dévastatrice, des inondations, des incendies de forêt et des tempêtes de grêle ayant entraîné environ 250 000 réclamations d’assurance et causé plus de 8 milliards de dollars de pertes assurées.
À la suite de ces événements climatiques extrêmes, les assureurs offrent un soutien crucial au rétablissement et à la reconstruction. Ils aident les assurés à suivre le processus de réclamation, prodiguent des conseils et un soutien pour les frais de subsistance supplémentaires et fournissent les ressources financières nécessaires à la réparation ou à la reconstruction.
Le volume considérable de réclamations résultant des événements de 2024 est stupéfiant, représentant une augmentation de 443 % par rapport à la moyenne sur 20 ans. Cette situation a créé une pression considérable sur la capacité des services des réclamations de nombreux assureurs de biens et de dommages au Canada.
En se fondant sur les chiffres les plus récents relatifs aux pertes assurées de Catastrophe Indices and Quantification Inc. et sur les données empiriques concernant la réponse du secteur aux réclamations, le rapport constate qu’après un an :
92 % des réclamations découlant des crues soudaines du 16 juillet 2024 à Toronto et dans le sud de l’Ontario ont été conclues. Cette tempête a causé presque 900 millions de dollars de dommages assurés.
86 % des réclamations découlant de la tempête de grêle du 5 août 2024 à Calgary ont été conclues. Cette tempête a causé des pertes assurées de 3,2 milliards de dollars, ce qui en fait l’événement de grêle de plus coûteux de l’histoire du Canada.
96 % des réclamations liées à la queue de l’ouragan Debby en août 2024 ont été conclues. Au moment où l’ouragan a atteint le Canada, il était devenu un cyclone extratropical assez puissant pour provoquer des inondations massives dans l’est du Canada et le sud du Québec. Dans son sillage, il a laissé 2,8 milliards de dollars de dommages assurés et s’est classé comme l’événement assuré le plus coûteux de l’histoire du Québec, surpassant la tempête de verglas de 1998.
À la suite d’un incendie incontrôlé en juillet 2024, la reconstruction de Jasper est en cours, même si cela doit prendre plus de temps en raison de l’emplacement éloigné de Jasper et des facteurs environnementaux uniques propres à un parc national. De nombreux résidents de Jasper continuent de travailler à l’obtention de permis nécessaires pour commencer la reconstruction de leurs propriétés. À l’époque de ce rapport, 106 (soit 30 %) des 358 propriétés qui avaient été détruites ont fait l’objet de permis de reconstruction et la plupart de leurs propriétaires avaient entrepris la construction. Le taux de conclusion des réclamations demeure à 56 %, ce qui est comparable à celui des autres incendies majeurs au Canada au cours de la même période d’un an.
Le succès de su secteur de l’assurance de dommages dans le règlement du volume élevé de réclamations découlant de l’été dévastateur de l’an dernier témoigne de son engagement continu à aider les assurés à reconstruire leur vie. Cela prouve également à quel point le secteur s’adapte aux sinistres catastrophiques qui deviennent la norme au Canada, malgré les défis sans précédent que posent l’ampleur et la complexité des événements catastrophiques de 2024.
Le rapport In Brief du BAC offre un aperçu transparent des données entourant ces événements et décrit les obstacles spécifiques rencontrés au cours du processus de réclamation. Tandis que les réclamations découlant des événements de 2024 sont en voie de résolution, le rapport fournit des renseignements sur les facteurs pouvant influencer la conclusion définitive des réclamations d’assurance habitation, commerciale et automobile.
En 2024, le BAC a publié un rapport similaire, 2023 Nova Scotia wildfires and flooding, qui portait principalement sur les incendies incontrôlés et les inondations de 2023 en Nouvelle-Écosse.
Les phénomènes climatiques extrêmes causent des perturbations financières et du stress aux Canadiens d’un océan à l’autre. Comme ces événements deviennent de plus en plus fréquents et destructeurs, la pression sur le marché de l’assurance immobilière s’accentue. Le BAC a récemment publié un rapport intitulé State of the Home Insurance Market: Healthy but Pressure Is Building (état du marché de l’assurance habitation : en santé, mais la pression s’accentue).
Comme les Canadiens font face à des menaces grandissantes en raison des catastrophes naturelles, le BAC réitère sa demande au gouvernement fédéral d’établir une agence de gestion des urgences nationales qui améliorerait la préparation aux catastrophes et les efforts de reprise partout au Canada. Cette recommandation fait partie du plan de résilience en trois points du BAC, une stratégie globale visant la protection des communautés vulnérables, la durabilité continue du marché de l’assurance habitation et la diminution des impacts financiers et émotionnels des catastrophes naturelles.

