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Assurance automobile

Des rapports sur l’assurance automobile confirment que les frais juridiques jouent un rôle déterminant dans le calcul des primes d’assurance automobile en Alberta

Un marché concurrentiel serait mieux apte à offrir des primes plus abordables aux conducteurs

26 avr. 2024 | Alb.
Auto insurance reports confirm legal costs are key driver of auto insurance premiums in Alberta

Le 26 avril 2024 (EDMONTON) – Aujourd’hui, le gouvernement de l’Alberta a annoncé une consultation sur la réforme du régime d’assurance automobile en publiant deux rapports sur les options offertes. Les rapports ont été produits par les cabinets d’experts-conseils Oliver Wyman (OW) et Nous Group. À la suite de la publication des rapports, Aaron Sutherland, vice-président, Région du Pacifique et de l’Ouest, Bureau d’assurance du Canada (BAC), a fait la déclaration suivante :

« Les assureurs privés de l’Alberta sont prêts à travailler de concert avec le gouvernement afin d’apporter les modifications nécessaires à l’amélioration de l’abordabilité de l’assurance automobile et de la qualité des soins offerts aux personnes blessées dans un accident. Au vu des importantes pressions sur les coûts qui ne cessent de s’intensifier, des décisions importantes doivent être prises pour assurer la pérennité du marché de l’assurance automobile.

Les rapports publiés aujourd’hui démontrent de façon encore plus éloquente les énormes répercussions financières qu’ont les coûts des litiges et les abus juridiques sur les primes d’assurance automobile payées par les conducteurs. Bien que des omissions importantes dans l’analyse actuarielle d’OW préoccupent le BAC, un tiers indépendant apporte désormais un avis supplémentaire confirmant que le meilleur moyen pour le gouvernement d’offrir des économies aux conducteurs de l’Alberta est de maîtriser les coûts juridiques.

Le rapport de Nous Group souligne également les effets dévastateurs du passage à un monopole d’assurance administré par l’État. Cette preuve est indéniable. Ce serait un gâchis économique qui entraînerait la suppression de milliers d’emplois stables dans le secteur privé. Les contribuables seraient tenus d’assumer des milliards de dollars en subventions pour les primes d’assurance automobile, sans compter que les conducteurs seraient privés des bénéfices du choix offert par un marché concurrentiel. L’établissement d’un monopole administré par l’État prendrait également des années et mettrait en péril le plan fiscal du gouvernement, aussi bien à court qu’à long terme. Ces conséquences majeures pour les consommateurs et l’économie expliquent pourquoi aucun territoire de compétence nord-américain n’a instauré un régime d’assurance automobile public depuis plus d’un demi-siècle.

Compte tenu des effets négatifs des régimes d’assurance automobile administrés par l’État, il est regrettable que des solutions plus viables pour réformer le régime de l’Alberta n’aient pas été envisagées dans l’analyse actuarielle du cabinet OW. Le BAC a dressé la liste des erreurs commises dans le rapport d’OW accompagnée d’une description de celles-ci.

Les Albertains conviennent de la nécessité d’une réforme urgente du régime d’assurance automobile. Le BAC a soumis au gouvernement sa proposition Améliorer les soins et offrir un plus grand choix, une solution visant à permettre aux conducteurs d’exercer un meilleur contrôle sur leur protection, de réaliser des économies et d’accéder à de nouvelles options de garantie, tout en doublant le montant consenti pour les soins offerts aux victimes d’accident. Conjuguée aux améliorations apportées à la réglementation et à la taxe sur les primes, cette proposition permettrait aux conducteurs de réaliser des économies moyennes de 325 $ sur leur assurance automobile, et cela sans causer de dommages irrévocables à l’économie de l’Alberta.

L’industrie de l’assurance de dommages de l’Alberta ainsi que les 17 000 spécialistes de l’assurance qui vivent et travaillent dans les collectivités de la province sont prêts à aider le gouvernement à entreprendre une réforme constructive qui place le conducteur à l’avant-plan et qui favorise la stabilité à long terme du marché de l’assurance automobile ».

Liens

Document d’information sur le rapport d’Oliver Wyman

Document d’information sur le régime d’assurance automobile public

Proposition de réforme Améliorer les soins et offrir un plus grand choix

À propos du Bureau d’assurance du Canada

Créé en 1964, le Bureau d’assurance du Canada (BAC) est l’association sectorielle nationale qui représente les sociétés privées d’assurance habitation, automobile et entreprise du Canada. Ses compagnies membres représentent la vaste majorité du marché hautement concurrentiel de l’assurance de dommages au Canada.

En sa qualité de principal porte-parole des assureurs de dommages privés du Canada, le BAC collabore avec les gouvernements, les organismes de réglementation et les parties prenantes afin de favoriser le maintien d’un environnement concurrentiel qui permette au secteur de l’assurance de dommages de continuer à protéger les Canadiens contre les risques d’aujourd’hui et de demain.

Le BAC est d’avis que les Canadiens désirent et méritent un secteur privé de l’assurance de dommages réactif et résilient qui soit capable d’offrir des solutions d’assurance aux particuliers comme aux entreprises.

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