
Le 11 mars 2024 (Vancouver) – Les dommages assurés causés par un épisode de gel survenu en janvier dans l’Ouest canadien se chiffrent à plus de 180 millions de dollars, selon les estimations préliminaires de la firme Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ).
« La saison hivernale a été inhabituelle, avec des variations extrêmes des conditions dans l’ensemble du pays, a déclaré Rob de Pruis, directeur national, Relations avec les consommateurs et l’industrie, BAC. En janvier, un épisode de froid extrême a frappé la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan, provoquant des dégâts d’eau généralisés attribuables au gel et à la rupture des conduites. D’après le nombre total de sinistres, environ 70 % de tous les sinistres liés à cet épisode de froid extrême se rapportaient à des réclamations d’assurance de biens des particuliers ».
Au début de 2024, la plupart des régions de l’Ouest canadien ont connu des températures anormalement douces pour la saison. Cependant, à partir du 12 janvier, les maximales diurnes ont chuté brusquement, s’installant bien en dessous des normales saisonnières durant plusieurs jours. Environnement Canada a signalé que des dizaines de records de température minimale diurne ont été battus. Edmonton a vécu quatre journées consécutives de froid extrême, avec des températures oscillant entre -40 et -45 degrés Celsius.
Le BAC rappelle aux résidents qu’un contrat d’assurance ne change pas en hiver, ou en fonction de la température. Plutôt, l’assurance couvre les divers risques désignés dans votre contrat. Ainsi, plutôt que de proposer une garantie spécifique pour l’« hiver » ou les « températures froides », votre contrat détaillera les risques liés à ces conditions climatiques (par exemple, les dommages causés par le gel).
Les risques tels que les dégâts d’eau causés par l’éclatement d’une conduite d’eau, le vent, la grêle ou le feu sont généralement couverts par les contrats types d’assurance habitation. Cette protection comporte des limitations si vous vous absentez de votre maison pendant la saison froide. Il peut être nécessaire qu’une personne inspecte votre domicile quotidiennement ou tous les deux jours en votre absence, afin de garantir le maintien de la chaleur et de limiter les dommages potentiels en les recensant rapidement. Assurez-vous de consulter votre représentant d’assurance pour bien comprendre les obligations à respecter pour maintenir en vigueur votre garantie couvrant les dommages causés par le gel des conduites durant vos vacances hivernales hors de votre domicile.
« Si la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques ne cessent de s’accroître dans l’Ouest canadien, il en va de même des coûts financiers supportés par les assureurs et les contribuables. Nous devons tous faire mieux pour nous protéger contre les pertes ou les dommages attribuables aux catastrophes naturelles, qui continuent d’avoir une incidence considérable sur les plus vulnérables », a ajouté M. de Pruis. « Quiconque a été victime de cet épisode de froid extrême ou aurait des questions au sujet de l’assurance couvrant leur habitation, leur véhicule ou leur entreprise est prié de communiquer avec son représentant d’assurance. Les représentants d’assurance sont de votre bord et veulent vous aider. Si vous avez des questions d’ordre général sur l’assurance, vous pouvez également communiquer avec le Centre d’information aux consommateurs du BAC au 1-844-227-5422 ou parcourir le site Web IBC.ca ».
Pour obtenir des renseignements sur les dommages couverts par leur contrat type d’assurance habitation, automobile ou entreprise en cas de froid extrême, les résidents peuvent consulter le récent article du BAC de la publication Au point.
Comme le BAC l’a signalé en début d’année, les événements météorologiques extrêmes de 2023 ont causé des sinistres assurés de plus de 3,1 milliards de dollars au Canada. Le BAC continue de collaborer avec les gouvernements fédéral et provinciaux sur les moyens d’améliorer la résilience climatique des collectivités dans l’ensemble du pays. Les pertes assurées liées aux sinistres catastrophiques au Canada dépassent aujourd’hui régulièrement les 2 milliards de dollars par année. En comparaison, entre 2001 et 2010, les assureurs canadiens ont enregistré en moyenne des sinistres liés aux événements météorologiques extrêmes de 675 millions de dollars par année.
Le montant des dommages assurés est une estimation fournie par CatIQ (www.catiq.com) sous licence du BAC.