
Le 19 août 2024 (Toronto) – Les intenses crues éclairs survenues à Toronto et dans d’autres parties du sud de l’Ontario les 15 et 16 juillet 2024 ont causé des dommages assurés de plus de 940 millions de dollars, selon les estimations préliminaires de la société Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ).
« L’industrie de l’assurance prévient depuis longtemps que les événements météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et intenses. Malheureusement, l’été en cours illustre parfaitement la véracité de cette affirmation », a déclaré Amanda Dean, vice-présidente, Ontario et région Atlantique, Bureau d'assurance du Canada (BAC). « Cet été, les assureurs du Canada ont simultanément apporté leur soutien aux clients touchés par les inondations de Toronto, la tempête de grêle de Calgary, les feux de forêt de Jasper et les inondations au Québec. L’industrie de l’assurance est sur le terrain en Ontario, en Alberta et au Québec pour aider les clients à se reprendre en main. La détresse émotionnelle que ces événements provoquent chez des milliers de Canadiens est incontestable et ne peut être ignorée ».
L’industrie de l’assurance commence également à réagir aux inondations qui se sont produites à Toronto et à Montréal le week-end dernier. Les assureurs apporteront également leur soutien aux clients qui ont été touchés par la tornade qui a frappé Ayr, en Ontario, pendant le weekend.
Ces événements simultanés exercent une pression considérable sur les ressources des assureurs, particulièrement en ce qui concerne la disponibilité des experts en sinistres. Le BAC travaille de concert avec les gouvernements et les organismes de réglementation du pays afin d’accroître la capacité des experts en sinistres partout au Canada. L’accès aux experts en sinistres est essentiel en cas de catastrophe naturelle puisqu’ils permettent à l’industrie d’offrir le plus rapidement possible un soutien aux consommateurs.
« Comme plusieurs catastrophes naturelles de grande ampleur sont survenues en l’espace d’un mois, dont une nouvelle série de pluies torrentielles dans la région du Grand Toronto au cours du week-end, conjuguées à une pénurie de main-d’œuvre compétente et à des problèmes de chaîne d’approvisionnement, nous demandons instamment aux clients touchés de faire preuve de patience. La reconstruction prendra du temps », a déclaré Craig Stewart, vice-président, Changement climatique et Enjeux fédéraux, BAC. « Le BAC et ses membres exhortent les gouvernements à améliorer la préparation aux catastrophes et le rétablissement après sinistre partout au pays ».
« Si le gouvernement fédéral n’engage pas les ressources nécessaires cet automne pour soutenir le Programme national d’assurance contre les inondations pendant que les provinces et les territoires s’engagent à atténuer les risques d’inondation, les assureurs ne seront pas en mesure de soutenir le programme avant les prochaines élections fédérales. Il s’agit de la plus importante mesure que le gouvernement peut prendre pour mieux protéger les propriétaires de maison contre le risque financier que représente le changement climatique, a poursuivi M. Stewart. Les gouvernements doivent faire le choix difficile de cesser la construction et la reconstruction d’habitations dans les plaines inondables, d’investir dans l’atténuation des catastrophes, y compris dans la modernisation des infrastructures de gestion des eaux pluviales, et de mettre en œuvre des programmes de construction d’habitations à l’épreuve du feu et des inondations ».
Comme le BAC l’a signalé en début d’année, les événements météorologiques extrêmes de 2023 ont causé des pertes assurées de plus de 3,1 milliards de dollars au pays. Le BAC continue de collaborer avec les gouvernements fédéral et provinciaux sur les moyens d’améliorer la résilience climatique des collectivités dans l’ensemble du pays. Les pertes assurées liées aux sinistres catastrophiques au Canada dépassent aujourd’hui régulièrement les deux milliards de dollars par année. En comparaison, entre 2001 et 2010, les assureurs canadiens ont enregistré en moyenne des pertes liées aux événements météorologiques extrêmes de 675 millions par année.
Le montant des dommages assurés est une estimation fournie par CatIQ (www.catiq.com) sous licence du BAC.