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Assurance habitation, Climat

Découvrez la meilleure protection contre les tempêtes hivernales, des stratégies de résilience essentielles et optimales pour votre maison

3 décembre 2025 | Par Glenn McGillivray, directeur général, Institut de prévention des sinistres catastrophiques, et Christina Friend-Johnston, directrice, Communications, BAC
Good, Better, Best Winter Storm Protection: Learn the most impactful resilience strategies for your home

Les conditions météorologiques sont de plus en plus extrêmes au Canada, alors vous vous demandez peut-être comment protéger votre propriété le mieux possible contre les risques naturels. L’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC), un organisme spécialisé dans la recherche sur la prévention des catastrophes, a recensé les mesures les plus efficaces que les propriétaires peuvent prendre pour faire face aux tempêtes hivernales, aux feux de forêt, aux vents violents, aux tremblements de terre, aux inondations de sous-sols et à la grêle.

L’IPSC et le Bureau d'assurance du Canada (BAC), qui entretiennent un partenariat de longue date visant à protéger les Canadiens contre les catastrophes naturelles, se sont associés pour publier cette série d'articles Au point, dans lesquels ils donnent des conseils pour protéger votre maison et vos biens contre certains des événements naturels les plus destructeurs au Canada.

Les meilleurs conseils de protection contre les tempêtes hivernales

L'hiver est rude au Canada, avec des températures froides, de fortes chutes de neige et une accumulation de glace qui peuvent causer des dommages importants. Avant les premières gelées ou les premières chutes de neige, préparez votre maison en vous concentrant sur la sécurité, l'entretien et la prévention.

L’approche par niveaux « bon, meilleur, optimal » présente les améliorations essentielles pour aider les propriétaires à établir leurs priorités. Les propriétaires devraient prendre toutes les précautions essentielles pour éviter les dommages, mais il est vrai que le temps et le budget peuvent constituer des obstacles. Les mesures d’amélioration s’adressent à ceux qui souhaitent renforcer la résilience au gel de leur maison, tandis que les mesures complètes s’adressent à ceux qui ont besoin de la meilleure protection possible contre les rigueurs de l’hiver.

Mesures essentielles (bon) : Empêcher le froid d’entrer

  • Isoler votre grenier et colmatez les fissures qui laissent passer l’air froid.

  • Isoler les appareils et autres sources potentielles de chaleur dans votre grenier.

  • Isoler les tuyaux exposés à l’air froid.

  • Si on annonce des températures extrêmement froides, ouvrir les robinets pour laisser couler un peu d'eau, maintenir une température constante au thermostat jour et nuit, et fermer la porte du garage.

Mesures améliorées (mieux) : Éloigner la neige et la glace de votre maison

  • Enlever les débris de votre système de drainage de toiture.

  • Enlever les branches qui pendent au-dessus de votre toit.

  • Envisager d’abattre les arbres dont les racines pourraient obstruer les systèmes de drainage.

Mesures complètes (meilleur) : Préparer votre toit pour l'hiver

  • S’assurer que la pente du toit est suffisante pour évacuer la neige et la glace.

  • Installer des dégivreurs électriques pour réduire l'accumulation de neige et de glace sur votre toit.

Consultez la liste de vérification de l’IPSC intitulée Good/better/best winter storm protection checklist, ou approfondissez vos connaissances en consultant la brochure intitulée Protect your home from snow and ice storms (protégez votre maison contre les vents violents).

Veillez également à ce que vos invités ne risquent pas de glisser, de trébucher ou de tomber cet hiver.

En tant que propriétaire, il vous incombe de faire en sorte que votre propriété soit sûre pour votre famille, vos visiteurs et d’autres personnes. Cela signifie que vous devez enlever régulièrement la glace et la neige qui recouvrent les escaliers, les allées et les voies d’accès. Si vous omettez de faire preuve de diligence raisonnable, votre responsabilité pourrait être mise en cause si jamais une personne glissait, trébuchait ou tombait pendant qu’elle se trouve sur votre propriété.

Que l’on soit en voiture ou à pied, les surfaces verglacées représentent un important danger. Il est essentiel d’entretenir régulièrement la propriété pendant les mois les plus froids de l’année pour gérer les risques et prévenir les blessures. Veillez à vous munir d’une bonne pelle et à acheter du sel ou du dégivrant pour en avoir sous la main en cas de besoin.

Assurez-vous de bien connaître les dommages causés par l'hiver qui sont couverts par votre assurance.

En général, les polices d'assurance habitation couvrent les dégâts causés aux maisons par une tempête de verglas, comme :

  • Les dégâts causés par le vent et la pluie

  • Les dégâts causés par des débris projetés, des branches ou des arbres qui sont tombés

  • Les dégâts causés à la maison et à son contenu par l'eau qui s'est infiltrée par les ouvertures provoquées par le vent.

Selon les détails de votre police, l'assurance peut également couvrir les éléments suivants.

  • Les dégâts d’eau au sous-sol attribuables à un refoulement d’égout ne sont couverts que si vous avez souscrit une garantie facultative contre le refoulement d’égout.

  • Les dégâts causés par une inondation terrestre, qui se produit lorsqu’une masse d’eau telle qu’une rivière déborde sur des terres sèches, ne sont couverts que si vous avez souscrit une garantie contre les inondations. Toutefois, si vous vivez dans une plaine inondable connue, il se peut que cette garantie ne soit pas offerte.

  • Le déblaiement des débris (par exemple, un arbre tombé sur votre propriété) peut être à la charge du propriétaire. En général, l'assurance ne couvre pas les dommages si la propriété n'a pas été endommagée.

  • Les digues de glace, qui se forment lorsque d'importantes accumulations de neige fondent pendant la journée et regèlent lorsque les températures baissent pendant la nuit, font généralement l'objet d'une couverture facultative. Si ce type de perte ou de dommage vous préoccupe, parlez-en à votre agent d'assurance.

  • Sous réserve des exclusions applicables, le contenu de votre réfrigérateur et de votre congélateur peut être couvert à hauteur d'un montant déterminé pour les dommages liés à la détérioration des aliments causée par une coupure de courant accidentelle. Vérifiez votre police ou parlez-en à votre représentant d’assurance.

  • Dans certains cas, les propriétaires qui ne peuvent pas rester chez eux en raison de dommages assurés peuvent avoir droit à des frais de subsistance supplémentaires. Demandez à votre représentant d’assurance ce que couvre votre police.

Autres conseils

Pour un complément d’information sur la saison hivernale à venir, regardez la série de vidéos Restez protégé du BAC portant sur la sécurité sur les routes enneigées et verglacées.

À propos de l'auteur

Glenn McGillivray est le directeur général de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC). Avant de rejoindre l’IPSC, il a occupé le poste de vice-président adjoint en communication d’entreprise pour Swiss Reinsurance Company Canada et était secrétaire général de trois filiales de l’entreprise au Canada. Il est également professeur adjoint dans le programme de maîtrise en gestion des situations d’urgence et des catastrophes de l’Université York.

Il a commencé sa carrière dans l’industrie de l’assurance chez La Personnelle (Toronto), avant de travailler dans un grand cabinet d’avocats canadien. Il a ensuite rejoint Swiss Reinsurance Company en 1994, puis l’IPSC en novembre 2005.

Glenn McGillivray est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique de l’Université Wilfrid Laurier, d’une maîtrise ès arts en science politique de l’Université McMaster, et d’un diplôme universitaire supérieur en communication d’entreprise du Seneca College. Il a récemment obtenu son certificat en gestion des risques de la School of Continuing Education de l’Université de Toronto.


Christina Friend-Johnston est directrice de communications au BAC, où elle se concentre sur les dossiers relatifs à la région de l’Atlantique, aux affaires fédérales et à la cybersécurité. Forte de plus de 20 ans d’expérience en communications stratégiques, elle a travaillé au sein d’organisations gouvernementales, à but non lucratif et dans les services financiers. Christina Friend-Johnston est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Windsor, d’un certificat d’études supérieures en relations publiques de l’Université métropolitaine de Toronto et d’une maîtrise en gestion des communications de l’Université McMaster.