Skip to Main Content

Assurance habitation, Climat

Protection contre la grêle (Bon/Mieux/Meilleur) : découvrez les stratégies de résilience les plus efficaces pour votre maison

17 juillet 2025 | Par Glenn McGillivray, directeur général, Institut de prévention des sinistres catastrophiques, et Christina Friend-Johnston, directrice, Communications, BAC
Good, Better, Best Hail Protection: Learn the most effective resilience strategies for your home

 L’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) entretiennent un partenariat de longue date dans le but de protéger les Canadiens contre les risques naturels. Ensemble, ils ont collaboré à la rédaction de cette série d’articles pour notre rubrique Au point qui fournissent des conseils pour protéger votre maison et vos biens contre certains des phénomènes météorologiques les plus destructeurs au Canada.

L’IPSC se spécialise dans la prévention des catastrophes et a mené des recherches approfondies afin de déterminer les mesures les plus efficaces que les propriétaires peuvent prendre pour faire face aux tempêtes hivernales, aux feux de forêt, aux vents violents, aux tremblements de terre, aux inondations de sous-sols et à la grêle.

Dans la deuxième édition de la série des trois niveaux de protection, l’IPSC et le BAC fournissent des conseils et des informations pour protéger les propriétés contre les dommages causés par la grêle.

Les meilleurs conseils de protection contre la grêle

La saison de la grêle en Alberta et dans les Prairies va de juin à septembre. Jusqu’à l’année dernière, la tempête de grêle qui s’était abattue sur Calgary le 13 juin 2020 était la plus coûteuse de l’histoire du Canada, ayant occasionné environ 70 000 réclamations et plus de 1,3 milliard de dollars de dommages assurés. La majorité des dommages assurés concernaient des habitations et des véhicules, une plus petite partie touchant des biens commerciaux. Puis, en 2024, une tempête de grêle causant plus de 3 milliards de dollars de dommages assurés à Calgary a détrôné celle de 2020.

L’approche par niveau « Bon/Mieux/Meilleur » aide les propriétaires de maison à déterminer les améliorations à prioriser. Bien que les propriétaires doivent prendre toutes les précautions essentielles pour éviter les dommages, les contraintes de temps et de budget peuvent les empêcher d’en faire davantage. Les mesures d’amélioration s’adressent à ceux qui souhaitent renforcer la résilience de leur maison à la grêle, tandis que les meilleures mesures sont pour ceux qui ont besoin de la meilleure protection possible.

Soyez prêt à affronter la grêle avant qu’elle ne frappe : Les grêlons de la taille d’une pièce de monnaie ou plus gros peuvent causer des dommages importants aux véhicules, aux maisons et à d’autres structures. Voici les recommandations de l’IPSC pour protéger votre maison et votre propriété extérieure.

Mesures essentielles (bon) : Réduire les risques de dommages

  • Installez une toiture conçue pour résister aux chocs d’objets volumineux.

  • Utilisez des revêtements extérieurs plus résistants, tels que le bois, le bois d’ingénierie, la brique, la pierre, le stucco ou les planches et les lattes.

  • Remplacez les puits de lumière en acrylique par des puits de lumière fabriqués de matériaux plus durables, comme ceux à vitres multiples.

  • Assurez-vous que les panneaux solaires sont conformes aux directives minimales en matière de résistance à la grêle énoncées dans les normes applicables.

  • Mettez les véhicules à l’abri lorsqu’une tempête est prévue ou approche.

Mesures améliorées (mieux) : Rehaussez votre protection grâce à des installations stratégiques

  • Installez une barrière d’étanchéité secondaire sur toute la surface du toit (sous-couche imperméable autocollante) ou collez du ruban adhésif sur tous les joints et les pénétrations (structures qui traversent la surface) du revêtement du toit.

  • Demandez des produits de toiture en asphalte classés par l’Insurance Institute for Business and Home Safety comme ayant une excellente ou une bonne résistance aux chocs.

  • Optez pour des gouttières et des descentes pluviales en aluminium (et non en vinyle) et des protège-gouttières métalliques pour les avant-toits.

  • Installez des panneaux solaires qui ont été testés pour résister à de fortes chutes de grêle.

  • Remplacez les (installez des) puits de lumière en acrylique ou en verre par des puits de lumière en polycarbonate ou munis d’une vitre extérieure en verre trempé.

Mesures complètes (meilleur) : Construisez une forteresse à l’épreuve de la grêle

  • Installez des produits de toiture haut de gamme et très résistants à la grêle, tels que le caoutchouc recyclé, l’ardoise ou les tuiles en béton.

  • Utilisez des évents de toit résistants aux chocs.

  • Renseignez-vous auprès d’un installateur de fenêtres sur les fenêtres résistantes aux vents violents et aux projectiles.

  • Installez des gouttières lourdes en acier laminé et des protège-gouttières métalliques.

  • Explorez les matériaux de revêtement résistants aux chocs pour protéger votre maison.

Découvrez les Conseils pour protéger votre maison contre la grêle : Bon/Mieux/Meilleur ou approfondissez vos connaissances à l’aide du livret Protégez votre maison contre la grêle et du programme IntelliGrêle de l’IPSC.

Sachez quels dommages causés par la grêle sont couverts par votre assurance.

La plupart des polices d’assurance habitation et entreprise couvrent les dommages causés par la grêle et le vent. Cela comprend les dommages attribuables aux débris projetés ou aux arbres ou branches qui tombent, ou les dommages à la maison et à son contenu causé par l’eau qui s’infiltre dans la maison par des ouvertures occasionnées soudainement par les vents violents ou la grêle. Les dommages préexistants ne sont pas couverts.

  • Toutes les polices d’assurance automobile ne couvrent pas les dommages causés par la grêle. Demandez à votre représentant d’assurance si vous disposez d’une couverture complète facultative, qui protège votre véhicule contre les dommages causés par les risques d’assurance courants, notamment un incendie, des vents violents et de la grêle.

  • Les dégâts d’eau au sous-sol attribuables à un refoulement d’égout ne sont couverts que si vous avez souscrit une garantie facultative contre le refoulement d’égout.

  • Les dommages aux maisons mobiles ou aux roulottes attribuables à la grêle ou au vent peuvent être couverts. Demandez à votre représentant d’assurance si votre police couvre ce type de dommage.

  • Dans certaines circonstances, les propriétaires qui ne peuvent pas rester chez eux en raison de dommages assurés peuvent avoir droit à une indemnité pour frais de subsistance supplémentaires jusqu’à ce que les réparations soient terminées. Demandez à votre représentant d’assurance ce que couvre votre police.

  • Explorez vos options. Bon nombre d’assureurs proposent maintenant des garanties pour la résilience qui couvrent le coût supérieur des produits résistants aux chocs en cas de sinistre.

Autres conseils

Pour en savoir plus sur les mesures à prendre pour vous préparer à la saison de la grêle qui approche, regardez la vidéo du BAC Stay Protected.

Lisez les autres articles Bon/Mieux/Meilleur sur les mesures de protection :

Votre guide des meilleurs conseils pour vous protéger contre les feux de forêt

À propos de l'auteur

Glenn McGillivray est le directeur général de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC). Avant de rejoindre l’IPSC, il a occupé le poste de vice-président adjoint en communication d’entreprise pour Swiss Reinsurance Company Canada et était secrétaire général de trois filiales de l’entreprise au Canada. Il est également professeur adjoint dans le programme de maîtrise en gestion des situations d’urgence et des catastrophes de l’Université York.

Il a commencé sa carrière dans l’industrie de l’assurance chez La Personnelle (Toronto), avant de travailler dans un grand cabinet d’avocats canadien. Il a ensuite rejoint Swiss Reinsurance Company en 1994, puis l’IPSC en novembre 2005.

Glenn McGillivray est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique de l’Université Wilfrid Laurier, d’une maîtrise ès arts en science politique de l’Université McMaster, et d’un diplôme universitaire supérieur en communication d’entreprise du Seneca College. Il a récemment obtenu son certificat en gestion des risques de la School of Continuing Education de l’Université de Toronto.


Christina Friend-Johnston est directrice de communications au BAC, où elle se concentre sur les dossiers relatifs à la région de l’Atlantique, aux affaires fédérales et à la cybersécurité. Forte de plus de 20 ans d’expérience en communications stratégiques, elle a travaillé au sein d’organisations gouvernementales, à but non lucratif et dans les services financiers. Christina Friend-Johnston est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Windsor, d’un certificat d’études supérieures en relations publiques de l’Université métropolitaine de Toronto et d’une maîtrise en gestion des communications de l’Université McMaster.