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Climat

À Calgary, la dernière tempête de grêle cause 92 millions de dollars en dommages assurés

14 août 2025 | Alb.
With over $6 billion in damages in the past five years, IBC says time has come for a serious conversation about repeated hail damage  The hailstorm that swept through Calgary on July 13 has resulted in close to $92 million in insured damages according to initial estimates from Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ). Damage to vehicles represented 65% of all claims resulting from the storm.  “Insured damage from hailstorms in Alberta over the past five years now stands at $6 billion,” said Aaron Sutherland, Vice-President, Pacific and Western, Insurance Bureau of Canada (IBC). “Continued rebuilding on this scale is unsustainable and will put pressure on premiums until more is done to build resilience that prevents hail damage in the first place. We know what’s required – better building codes, financial support for retrofits, and enhanced risk mapping and warning systems. It’s time for a national conversation on how we can make these changes a reality to better protect Canada’s communities moving forward.”  Many areas of Calgary sit within Canada’s “Hail Alley,” a region long known for frequent and damaging hailstorms. Last week, CatIQ released its one-year update on the damage caused by the August 5, 2024, Calgary hailstorm that caused over $3.2 billion in insured losses. That storm was the costliest hailstorm, and second costliest natural disaster, in Canadian history.  Including last month’s hailstorm, Alberta has experienced at least one major hailstorm every year for the past two decades, resulting in more than $11 billion in insured damage. The past five years alone have accounted for $6 billion of that total.  “These hailstorms are not isolated, one-off incidents – they reflect a clear and troubling pattern that demands action through public policy,” said Sutherland. “It’s far past the time to have a serious conversation about the extent of repeated hail damage, specifically in Calgary, and the urgent need to consider resilience measures and adapt more effectively to our new weather reality.”  For years, insurers have been calling on all  orders of government to better protect Canadians from natural disasters. In Calgary, that must include efforts to:  Revive Calgary’s Resilient Roofing Rebate Program, which provided homeowners with financial assistance to retrofit their homes to protect them from hail damage  Mandate the use of hail-resistant roofing and siding for all new construction in high-risk areas  Improve hail notification services so that residents are better able to prepare and move vehicles out of harm’s way when a storm is coming.  Resilience at a national level  Governments across Canada have a critical role to play in better protecting people from disaster. This includes:  Halting the construction of homes and businesses in high-risk flood and wildfire zones  Investing in communities that are at high risk of experiencing extreme weather events to ensure they are FireSmart and better protected against flooding  Helping homeowners understand the specific risks they face in their area  Subsidizing home retrofits to help reduce damage from floods and wildfires.  Canada also needs a federal coordinating agency to lead emergency preparedness and recovery efforts, ensuring communities are not left to develop their own response plans from scratch after every catastrophic weather event. Every other G7 country has an agency operating in this capacity – it’s time for Canada to follow suit and take a proactive approach to emergency management.  Effects of severe weather on an already strained auto insurance market  More than half of the claims from July’s hailstorm – about 65% – were for vehicles. This underscores the growing pressure that severe weather is placing on Alberta’s already strained auto insurance system.  As severe weather and other pressures on the insurance system climb, the cost of providing auto insurance continues to grow. Yet for the past three years, the Alberta government has frozen or capped auto insurance premiums below the cost of providing coverage – the longest period of government interference in auto insurance in Canadian history. With premiums no longer reflecting the cost of providing auto insurance coverage, Alberta auto insurers paid out $1.20 in claims and expenses for every $1 they earned in premiums in 2024. This is not sustainable. As Alberta auto insurance grows increasingly financially untenable, some insurers are being forced to restrict the sale of coverage, leaving many drivers facing challenges securing the coverage they need.  Unless rates are permitted to reflect the actual cost of coverage and Alberta’s auto insurance market is returned to health, the success of the government’s Care-First reforms will be in jeopardy.  “Alberta’s auto insurance system is in crisis,” said Sutherland. “The government must remove the rate cap and ensure the Care-First reforms are implemented effectively – especially by reining in legal costs, as promised. IBC continues to work with the government to get the details right. Without meaningful change, consumers will face fewer insurance coverage options and growing frustration.”  The amount of insured damage is an estimate provided by CatIQ (www.CatIQ.com) under licence to IBC.

Le BAC estime qu’il est temps de se pencher sérieusement sur la question des dégâts causés à répétition par la grêle, qui ont coûté plus de 6 milliards de dollars au cours des cinq dernières années.

La tempête de grêle qui a frappé Calgary le 13 juillet a causé des dommages assurés de près de 92 millions de dollars, selon les premières estimations de Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ). Les dommages aux véhicules constituent 65 % de l’ensemble des réclamations liés à la tempête.

« Les dommages assurés causés par les tempêtes de grêle en Alberta au cours des cinq dernières années s’élèvent désormais à 6 milliards de dollars », a déclaré Aaron Sutherland, Vice-président, Pacifique et Ouest, Bureau d’assurance du Canada (BAC). « Reconstruire sans cesse à cette échelle n’est pas viable et fera grimper les primes à moins d’en faire plus pour renforcer notre résilience et prévenir les dommages causés par la grêle. Les mesures à prendre sont claires : améliorer les codes du bâtiment, accorder une aide financière pour les travaux de rénovation et optimiser les systèmes de cartographie des risques et les services d’alerte. Le temps est venu de lancer un débat à l’échelle nationale sur la façon de concrétiser ces changements afin de mieux protéger les communautés canadiennes à l’avenir.

De nombreuses zones de Calgary se trouvent dans « Hail Alley » (corridor de grêle), une région du Canada historiquement sujette à des chutes de grêle fréquentes et destructrices. La semaine dernière, soit un an après les faits, CatIQ a publié son bilan des dommages causés par la tempête de grêle ayant frappé Calgary le 5 août 2024 et coûté plus de 3,2 milliards de dollars en dommages assurés. Il s’agit de la tempête de grêle la plus coûteuse et de la deuxième catastrophe naturelle au plus lourd bilan financier dans l’histoire du Canada.

L’Alberta a subi au moins une tempête de grêle majeure chaque année depuis vingt ans, y compris celle du mois dernier, pour un total de plus de 11 milliards de dollars en dommages assurés. Rien que ces cinq dernières années, ces événements ont causé 6 milliards de dollars de pertes.

« Ces événements ne sont pas des cas isolés; ils s’inscrivent dans une tendance claire et inquiétante qui exige une intervention concrète des services publics », a indiqué M. Sutherland. « Il est grand temps de discuter de l’ampleur des dommages causés à répétition par la grêle, spécialement à Calgary, et du besoin urgent de renforcer notre résilience et de mieux nous adapter à notre nouvelle réalité climatique ».

Depuis des années, les assureurs exhortent tous les paliers de gouvernement à mieux protéger les Canadiens contre les catastrophes naturelles. À Calgary, cela consiste notamment à :

  • Relancer le programme de remise pour toitures résilientes (Resilient Roofing Rebate Program) de Calgary, qui offrait une aide financière aux propriétaires désireux de rénover leur toiture afin de mieux résister aux dommages causés par la grêle

  • Imposer l’utilisation de matériaux résistants à la grêle pour les toitures et les revêtements extérieurs dans toutes les nouvelles constructions situées dans les zones à haut risque

  • Améliorer les services d’alerte en cas de grêle afin que les habitants puissent mieux se préparer et mettre leurs véhicules à l’abri lorsqu’une tempête approche

La résilience à l’échelle nationale

Les gouvernements du Canada ont un rôle crucial à jouer pour mieux protéger la population contre les catastrophes. Ils peuvent, par exemple, prendre les initiatives suivantes :

  • Interdire la construction d’habitations et de commerces dans des zones à haut risque d’inondation ou de feux de forêt

  • Investir dans les communautés les plus touchées par les phénomènes météorologiques extrêmes pour mieux les protéger du feu (Intelli-feu) et des inondations

  • Sensibiliser les propriétaires aux risques particuliers auxquels ils font face dans leur région;

  • Accorder des subventions pour la rénovation des habitations afin de réduire leur vulnérabilité aux inondations et aux feux de forêt

Le Canada a également besoin d’un organisme fédéral de coordination pour encadrer la préparation aux situations d’urgence et les efforts de rétablissement, afin que les communautés n’aient pas à repartir de zéro après chaque catastrophe. Tous les autres pays du G7 disposent d’une telle agence. Il est temps que le Canada emboîte le pas et adopte une approche proactive en matière de gestion des situations d’urgence.

Les effets des conditions météorologiques extrêmes sur un marché de l’assurance automobile déjà sous pression

Plus de la moitié des réclamations liées à la tempête de grêle de juillet (soit environ 65 %) concernaient des véhicules. Ce chiffre illustre la pression croissante qu’exercent les événements météorologiques extrêmes sur un système d’assurance automobile albertain déjà fragilisé.

Alors que les phénomènes météorologiques extrêmes et d’autres facteurs s’intensifient, le coût de l’assurance automobile continue d’augmenter. Pourtant, depuis trois ans, l’Alberta a gelé ou plafonné les primes d’assurance automobile en dessous du coût réel de la couverture, marquant ainsi une période d’intervention gouvernementale sans précédent dans l’histoire de l’assurance automobile au Canada. Les primes ne reflétant plus le coût de l’assurance automobile, les assureurs automobiles de l’Alberta ont versé en 2024 1,20 dollar au titre des sinistres et des dépenses pour chaque dollar perçu en primes. Ce genre de situation n’est pas viable. Et c’est dans ce contexte de plus en plus intenable que les assureurs ont été contraints de restreindre l’offre de couverture, laissant de nombreux automobilistes en difficulté pour obtenir l’assurance dont ils ont besoin.

À moins que les primes ne soient autorisées à refléter les coûts réels de la couverture, et que le marché de l’assurance automobile en Alberta ne soit rétabli sur des bases saines, la réussite des réformes gouvernementales Care-First sera compromise.

« Le système d’assurance automobile de l’Alberta est en crise », a déclaré M. Sutherland. « Le gouvernement doit lever le plafonnement des taux et veiller à ce que les réformes Care-First soient mises en œuvre efficacement, notamment en limitant les frais juridiques, comme il l’a promis. Le BAC continue de collaborer avec le gouvernement pour peaufiner les détails. Sans changement concret, les consommateurs auront accès à moins d’options d’assurance et ressentiront une frustration croissante. »

La somme des dommages assurés est une estimation fournie par CatIQ (www.CatIQ.com) et utilisée sous licence par le BAC.

À propos du Bureau d’assurance du Canada

Établi en 1964, le Bureau d’assurance du Canada (BAC) est l’association industrielle nationale qui représente les assureurs privés d’habitation, d’automobile et d’entreprise du Canada. Ses sociétés membres constituent la grande majorité du marché fortement concurrentiel de l’assurance de dommages au Canada.

En tant que principal défenseur des assureurs IARD privés du Canada, le BAC collabore avec les gouvernements, les organismes de réglementation et les intervenants du secteur de l’assurance pour garantir qu’un secteur de l’assurance de dommages compétitif soit en mesure de protéger les Canadiens contre les risques d’aujourd’hui et de demain.

Le BAC est d’avis que les Canadiens ont retenu et méritent un secteur privé de l’assurance de dommages réactif et résilient qui offre des solutions d’assurance aux particuliers et aux entreprises.

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