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Climat

Les dommages assurés causés par les feux de forêt du Manitoba et de la Saskatchewan approchent les 300 millions de dollars

4 sept. 2025 | Man. | Sask.
Insured damage from Manitoba and Saskatchewan wildfires nears $300 million

Pendant que les feux de forêt continuent de faire rage à travers le Manitoba et la Saskatchewan, les dernières estimations de Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ) indiquent que les pertes assurées liées au Complexe d’incendies de Flin Flon, en mai et juin, ainsi qu’aux feux de forêt de La Ronge, s’élèvent désormais à près de 300 millions de dollars.

« Nos pensées vont aux personnes et aux familles touchées par ces feux de forêt et qui ont perdu des biens », a déclaré Aaron Sutherland, vice-président des régions du Pacifique et de l’Ouest au Bureau d’assurance du Canada (BAC). « Toute personne ayant subi des dommages peut communiquer avec son représentant d’assurance dès qu’elle sera prête à entamer la procédure de demande d’indemnisation. Les assureurs s’engagent à protéger votre avenir en se tenant à vos côtés dès aujourd’hui. »

Les conditions de sécheresse et de chaleur persistantes dans la majeure partie du Manitoba et de la Saskatchewan, au printemps et cet été, ont aggravé la situation et entraîné la propagation de 780 feux de forêt cette année, qui ont ravagé près de 5 millions d’hectares de terres.

Le Complexe d’incendies de Flin Flon est né de la convergence de plusieurs feux incontrôlables, allant du nord du lac Snow, au Manitoba, à Pelican Narrows, en Saskatchewan. Les flammes ont entraîné l’évacuation de près de 40 000 personnes et des pertes assurées estimées à 249 millions de dollars.

Denare Beach, en Saskatchewan, a été l’une des zones les plus durement frappées par ces feux de forêt. Les autorités locales ont ainsi fait état de centaines de maisons, bâtiments et véhicules détruits.

Les feux de forêt de Pisew, qui ont frappé les communautés de La Ronge, Hall Lake et Air Ronge, ainsi que plusieurs petites localités, au début du mois de juin, ont causé plus de 50 millions de dollars de dommages assurés.

« Ces événements témoignent une fois encore de la fréquence et de l’ampleur croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes au Canada. À mesure que ces catastrophes se multiplient, elles exercent une pression sur les primes d’assurance d’un océan à l’autre du pays », a commenté Aaron Sutherland, qui a également souligné que le Manitoba et la Saskatchewan subissaient déjà des hausses de primes d’assurance habitation. « Face à ces enjeux, la solution est évidente : nous devons investir massivement pour rendre nos maisons, nos entreprises et nos communautés plus résistantes aux phénomènes météorologiques extrêmes. »

Face à un risque accru de feux de forêt, il est essentiel que les gouvernements et le secteur privé poursuivent leur collaboration et trouvent des solutions efficaces pour protéger la population du Canada contre ces catastrophes.

À l’échelle nationale, tous les paliers gouvernementaux doivent mettre en place des mesures de protection, notamment :

  • Adopter un code du bâtiment plus flexible et des normes plus strictes pour tenir compte des risques accrus liés aux phénomènes météorologiques extrêmes.

  • Aider les communautés à élaborer des plans de prévention des feux de forêt.

  • Offrir des mesures incitatives financières aux propriétaires pour rendre les maisons et les commerces plus résilients (par exemple, remises et programmes de réaménagement).

  • Prioriser les solutions naturelles pour prévenir les incendies, telles que les brûlages contrôlés, la sylviculture intelligente et des pratiques agricoles comme les coupe-feu verts et le pâturage ciblé.

De plus, les gouvernements doivent soutenir la population canadienne dans le rétablissement après les catastrophes naturelles et allouer des fonds pour soutenir des efforts de reconstruction rapides et durables. Le Canada doit aussi adopter une approche proactive de la gestion des situations d’urgence pour éviter que chaque communauté ne doive créer ses propres stratégies après chaque catastrophe.

Les estimations des pertes assurées et les descriptions des événements sont fournies par CatIQ (www.CatIQ.com), sous licence du BAC.

À propos du Bureau d’assurance du Canada

Établi en 1964, le Bureau d’assurance du Canada (BAC) est l’association industrielle nationale qui représente les assureurs privés d’habitation, d’automobile et d’entreprise du Canada. Ses sociétés membres constituent la grande majorité du marché fortement concurrentiel de l’assurance de dommages au Canada.

En tant que principal défenseur des assureurs IARD privés du Canada, le BAC collabore avec les gouvernements, les organismes de réglementation et les intervenants du secteur de l’assurance pour garantir qu’un secteur de l’assurance de dommages compétitif soit en mesure de protéger les Canadiens contre les risques d’aujourd’hui et de demain.

Le BAC est d’avis que les Canadiens ont retenu et méritent un secteur privé de l’assurance de dommages réactif et résilient qui offre des solutions d’assurance aux particuliers et aux entreprises.

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