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Assurance habitation, Climat

Mesures de protection contre les tremblements de terre : Découvrez les stratégies de résilience essentielles et optimales pour votre résidence

11 décembre 2025 | Par Glenn McGillivray, directeur général, Institut de prévention des sinistres catastrophiques, et Christina Friend-Johnston, directrice, Communications, BAC
Earthquake

Comme les risques de catastrophes naturelles sont de plus en plus graves au Canada, vous vous êtes peut-être demandé comment protéger au mieux votre propriété. L’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC), un organisme spécialisé dans la recherche sur la prévention des catastrophes, a recensé les mesures les plus efficaces que les propriétaires peuvent prendre pour faire face à plusieurs phénomènes naturels.

L’IPSC et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) entretiennent un partenariat de longue date dans le but de protéger les Canadiens contre les risques naturels. Ensemble, ils ont collaboré à la rédaction de cette série d’articles pour notre rubrique Au point, qui fournissent des conseils en matière de protection de votre propriété et de vos biens contre certains des phénomènes météorologiques les plus destructeurs au Canada.

Guide de protection contre les tremblements de terre

Le Canada connaît des milliers de tremblements de terre chaque année. Si la plupart d’entre eux passent inaperçus, certaines régions du Canada se trouvent sur des lignes de faille susceptibles de générer des séismes de magnitude 7 ou plus. Étant donné que la population et le nombre de constructions ne cessent de croître dans les zones à risque élevé, de plus en plus de Canadiens sont vulnérables aux dommages causés par des tremblements de terre. Selon Ressources naturelles Canada, la probabilité qu’un tremblement de terre se produise en Colombie-Britannique – particulièrement le long de la côte sud-ouest près de la zone de subduction de Cascadia – au cours des 50 prochaines années est de 30 %. À l’est, la région Charlevoix-Kamouraska (Québec) est la région la plus active pour les tremblements de terre, suivie par la vallée de l’Outaouais. Ces régions sont en tête de la liste des risques sismiques au Canada d’après les cartes et l’historique des risques.

Les tremblements de terre, qui sont impossibles à prévoir, surviennent sans prévenir. Toutefois, les propriétaires peuvent prendre des mesures pour se protéger et réduire au minimum les dommages à leur propriété. L’IPSC a identifié deux niveaux d’atténuation des risques : « excellent » et « optimal ».

L’approche par niveaux « excellent/optimal » décrit les améliorations essentielles que les propriétaires doivent apporter en priorité à leur propriété. Si les propriétaires doivent prendre toutes les mesures possibles pour prévenir les dommages résultant d’un tremblement de terre, les contraintes de temps et d’argent peuvent représenter des obstacles. Cette approche par niveaux présente les mesures que les propriétaires peuvent prendre pour établir leurs priorités.

Mesures améliorées (excellent) : Protéger sa propriété et ses biens

  • Trouvez un entrepreneur général ou un spécialiste en réaménagement post-séisme autorisés pour ajouter des contreventements et des boulons d’ancrage pour les maisons unifamiliales construites avant 1990 sur des fondations érigées ou rénovez les étages souples des immeubles multifamiliaux avec stationnement ouvert en rez-de-chaussée.

  • Veillez à ce que les biens lourds (de plus de 15 kg) soient à terre ou en bas des étagères, loin des portes, des issues de secours et des endroits où vous passez le plus de temps.

  • Fixez les meubles hauts, comme les bibliothèques et les éléments muraux, aux montants du bâtiment au moyen de sangles pour meubles antisismiques.

  • Installez des verrous aux armoires de cuisine et fixez les objets fragiles, comme les vases, sur les étagères avec du mastic.

  • Fixez les chauffe-eau au gaz aux poteaux du bâtiment

Mesures complètes (optimal) : Mettez-vous, vous et vos proches, à l’abri lors du tremblement de terre

  • Participez à l’exercice de la Grande secousse (ShakeOut) annuel pour vous entraîner à vous baisser, à vous abriter et à vous agripper.

  • Préparez une trousse d’urgence contenant suffisamment de provisions pour répondre aux besoins de votre famille pendant au moins 72 heures.

  • Préparez un plan d’urgence et décidez de la manière dont vous communiquerez avec votre famille et vos amis.

 Approfondissez vos recherches en lisant le guide Protégez votre maison contre les tremblements de terre.

Ce que vous devez savoir à propos de l’assurance et des tremblements de terre

L’assurance contre les tremblements de terre, offerte à titre de protection facultative, couvre les pertes et les dommages à votre propriété et vos biens résultant des secousses du sol. Communiquez avec votre représentant en assurance et notez ce qui suit :

Vérifiez le détail de vos polices d’assurance, notamment les limites de couverture, les franchises, les périodes d’attente et les exclusions propres à la protection contre les tremblements de terre.

Pour entreprendre le processus de réclamation

Si vous devez quitter votre domicile en raison d’un tremblement de terre ou un ordre d’évacuation, appelez votre représentant en assurance ou votre assureur dès que possible afin de savoir quelles aides financières sont offertes. Le fait de discuter de vos options avec votre assureur ne signifie pas que vous devez présenter une réclamation et n’aura aucune incidence sur votre couverture d’assurance future.

Une fois que l’ordre d’évacuation a été levé et que vous pouvez retourner chez vous en toute sécurité, si votre propriété a été endommagée, procédez comme suit :

  • Évaluez et documentez les dommages, si cela peut être fait en toute sécurité. Si possible, prenez des photos et dressez une liste de tous les articles endommagés ou détruits.

  • Conservez les objets endommagés (jusqu’à ce que vous receviez l’autorisation de les jeter) à moins qu’ils ne représentent un risque pour la santé.

  • Si possible, rassemblez les preuves d’achat, les photos, les reçus, les manuels d’utilisation et les garanties des articles endommagés.

  • Conservez tous les reçus liés au nettoyage et à vos frais de subsistance pendant votre évacuation.

Les résidents de Colombie-Britannique doivent accorder une attention toute particulière aux conseils pour se préparer aux tremblements de terre

Selon un nouveau rapport Disaster and Climate Risk and Resilience Assessment, 92 % de la population de la province et 90 % des entreprises provinciales sont exposées au risque sismique.

Dans le rapport se trouve également un nouvel outil d’analyse des risques comprenant une carte interactive utile pour comprendre les différents risques et dangers à l’échelle de la province et de la région. L’outil d’analyse des risques constitue une ressource essentielle pour les gestionnaires des situations d’urgence, les planificateurs et les professionnels qui s’efforcent de renforcer la résilience de la province.

Conseils et renseignements supplémentaires

Consultez la page sur la protection contre les tremblements de terre du BAC pour obtenir des conseils supplémentaires et visionner une vidéo qui vous aideront à atténuer les risques et à protéger vos biens les plus précieux.

Pour en savoir plus sur l’IPSC et sur la manière dont il contribue à mieux protéger les Canadiens et à bâtir des communautés résilientes, visitez le www.iclr.org.

Découvrez-en plus sur les raisons pour lesquelles les assureurs de dommages au Canada préconisent la mise en place d’un produit d’assurance public-privé contre les tremblements de terre pour garantir la résilience financière après un événement sismique majeur.

À propos de l'auteur

Glenn McGillivray est le directeur général de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC). Avant de rejoindre l’IPSC, il a occupé le poste de vice-président adjoint en communication d’entreprise pour Swiss Reinsurance Company Canada et était secrétaire général de trois filiales de l’entreprise au Canada. Il est également professeur adjoint dans le programme de maîtrise en gestion des situations d’urgence et des catastrophes de l’Université York.

Il a commencé sa carrière dans l’industrie de l’assurance chez La Personnelle (Toronto), avant de travailler dans un grand cabinet d’avocats canadien. Il a ensuite rejoint Swiss Reinsurance Company en 1994, puis l’IPSC en novembre 2005.

Glenn McGillivray est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique de l’Université Wilfrid Laurier, d’une maîtrise ès arts en science politique de l’Université McMaster, et d’un diplôme universitaire supérieur en communication d’entreprise du Seneca College. Il a récemment obtenu son certificat en gestion des risques de la School of Continuing Education de l’Université de Toronto.


Christina Friend-Johnston est directrice de communications au BAC, où elle se concentre sur les dossiers relatifs à la région de l’Atlantique, aux affaires fédérales et à la cybersécurité. Forte de plus de 20 ans d’expérience en communications stratégiques, elle a travaillé au sein d’organisations gouvernementales, à but non lucratif et dans les services financiers. Christina Friend-Johnston est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Windsor, d’un certificat d’études supérieures en relations publiques de l’Université métropolitaine de Toronto et d’une maîtrise en gestion des communications de l’Université McMaster.